Non mais écoute-le parler, l’autre
Vous trouverez ici deux interviews conduites par mails au sujet des Giètes, la première recueillie par Martine Hamon, étudiante en Master « Littérature Jeunesse », et la seconde par Anne-Laure Cognet pour l’ARALD.
Et puis ici, c’est un peu hors-sujet mais tant pis, une interview sur Jean Ier le Posthume, réalisée par des enfants du Collège Diderot (Nîmes).
Je viens de finir les giètes et de parcourir les deux interviews. Si elles sont parfois un peu hors sujet (cette histoire de classer les livres en catégories adolescence ou adulte ; tout à fait d’accord avec vous pour dire qu’à ce moment-là il faudrait classer Vian, Rimbaud et d’autres, Victor Hugo par exemple (personnellement j’ai lu ses Misérables vers 14 ans) en littérature adolescente, alors que j’ai toujours beaucoup de plaisir à les lire aujourd’hui, ayant légèrement dépassé la quarantaine), elles permettent de se faire une idée de la genèse de ce livre. Quoique, autant vous n’imaginez pas votre lecteur, ni son âge, ni ses goûts, …, autant je n’imagine pas le travail de l’écrivain. J’ai horreur qu’on me parle de « performance » de tel ou tel artiste : j’admire ou je déteste le produit fini, mais en aucun cas je veux penser au travail fourni. Je ne connais pas votre somme de travail, mais je peux vous dire que j’aime beaucoup le résultat. Dans une interview, vous vous demandez ingénument si vous possédez un style, je le crois sincèrement, un style riche, intelligent. Assez de compliments, vous pourriez rougir, j’aimerais finir par un regret, celui de ne pas avoir pu passer plus de temps avec Maximilien : quel beau grand-père !