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Le Fond du tiroir vous souhaite une bonne année 1876

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« N’importe. Il me semble, je ne sais pourquoi, que 1876 ne sera pas si abominable que 1875 ? – C’est peut-être parce que je le désire – et puis qu’on se lasse d’être triste – comme on se lasse de tout ! »

Gustave Flaubert, Lettre à Léonie Brainne, mercredi 5 février 1876

Et si jamais 1876 n’était pas suffisant, le Fond du tiroir n’hésiterait pas à reculer encore et vous souhaiterait une bonne année 1554. Cette année-là, à l’aube de ce qu’on n’appelait pas encore « les guerres de religion », le calviniste Sébastien Castellion est révolté par les meurtres commis, y compris dans son propre camp, par ceux qui estiment que le bûcher est le meilleur moyen de prouver que leur dieu d’amour est plus fort que le dieu d’amour de ceux d’en face. Il écrit : « Tuer un homme ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme. Quand les Genevois ont fait périr Servet, ils ne défendaient pas une doctrine, ils tuaient un être humain : on ne prouve pas sa foi en brûlant un homme mais en se faisant brûler pour elle. »

  1. yann
    18/01/2016 à 10:34 | #1

    Le fond du tiroir, séquelle. Youpi ! Avec en plus du Flaubert et de la sagesse.

  2. Franck Pélissier
    18/01/2016 à 11:16 | #2

    Tu aurais remplacé les dates par 2016 et 2015 sans le préciser (et sans citer l’auteur, évidemment), nous n’y aurions vu que du feu. Je sais bien que c’était le but de cette démonstration, il n’empêche que ça fonctionne à donf’ !

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